Je regarde cette caisse rouge en plastique, don d’une amie en mode déménagement, derniers objets trouvés qui n’ont plus leur place dans la nouvelle vie qui les attend, déposée sur le carrelage de mon salon. Dedans, du plastique et du verre. Un gobelet bleu (pour se rincer les dents?), un autre gris clair aux écritures rouges, un bocal, vide et ayant contenu une délicieuse terrine, mais sans son couvercle, un verre à bière de grande contenance (ou un pot à crayon ?), un bidon de vélo, en plastique encore, une soucoupe en porcelaine (cherchez l’intrus!), une assiette carrée ayant déjà bien servie et qui pourra aller rejoindre les cinq autres (ouf, le compte est bon!), un bocal en verre qui accueillera graines et autres céréales, et un tupperware en plastique pour les restes de repas trop copieux.

Plastique ou verre, j’assiste là à l’affrontement du matériau dans toute sa production. Et je sais bien pourtant qui devrait gagner, et de loin.