La trahison du voyageur
La trahison du voyageur.
Ça ferait un bon titre de roman… non celui d’une nouvelle ! Voilà un genre que j’ai redécouvert il y a peu. Court. Souvent intense. Un défi de dire en quelques mots, lignes, pages, ce qu’on pourrait écrire sans limites de longueur.
Quelle trahison a osé opérer ce voyageur ? Celle de voyager sans bouger de chez lui peut-être ? Mais surtout d’y trouver un plaisir immense ! Son bout de jardin, sa bibliothèque, ses crayons et ses cahiers seraient tout son univers… et ça lui suffirait ?!
Ce serait trahir l’essence même de l’idée qu’on se fait du voyage… quelque chose au long cours, qui demande préparation, questions, organisation, planification, gestion… alors que justement ce voyageur en question pense au contraire que le voyage est une légèreté heureuse, courte, à portée de mains, comme la nouvelle en somme. Plus accessible au lecteur que de longs pavés aux longs discours. Un petit voyage improvisé, comme une gourmandise.
C’est en fait si facile et finalement aux yeux de qui ce serait une trahison se ce n’est auprès de ceux qui envient ce voyageur ?!
Faisons comme lui… osons la trahison du voyageur !
Texte écrit le jeudi 22 avril 2021, en terrasse, au soleil, à Saint Just d’Avray, dans le cadre de ma participation à Un atelier d’écriture par correspondance . Chaque jour, deux mots pour un texte libre.