Sur ma route #23 : Latour de Carol – Enveitg
Lundi 23 novembre 2020
Latour de Carol – Enveitg : Terminus, tout le monde descend !
Je vais vous parler d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître… enfin c’est surtout parce que cette année, beaucoup de colos ont été annulées. A cause de la crise sanitaire qu’on ne nomme plus mais qui me permet d’écrire.
Colos… c’est d’ailleurs peut-être un terme qui n’est plus utilisé ?! Bref, moi j’ai été animatrice de colonies de vacances. Et mon meilleur souvenir, c’est celui de mes années passées à La Tour de Carol – Enveitg. Oui c’est imprononçable. Et puis c’est perdu, loin tout en bas de la carte, page 174 de l’Atlas Routier France Michelin daté de 1996, d’ailleurs en bas de page, il n’y a même plus de routes dessinées, pour dire.
Je ne sais plus combien d’été j’y ai passé, 2… 3 peut-être mais je m’en souviens comme si c’était hier. Enfin pas tout à fait, mais ça a marqué une partie de ma vie.
Et de celles de certains autres aussi, je l’espère du moins. On formait une chouette équipe à encadrer le centre de vacances SNCF perché en haut de la montagne. Des randos à pied, des descentes en eaux vives, du rafting, la baignade dans les termes, les escapades en Andorre (j’en ai gardé un sac à dos noir et jaune rapporté de là-haut), une longue et belle amitié intacte depuis tant d’années avec mon amie Virginie dont j’ai parlé à l’étape #7 : Arras… j’ai aimé de suite ce coin des Pyrénées que je ne connaissais pas. J’ai adoré découvrir le travail collectif, pour que les séjours des jeunes soient un de leurs plus beaux souvenirs. Arriver animatrice, repartir directrice adjointe. Devoir supplier les jeunes de monter dans mon minibus alors que je les rendais tous malades sur les routes sinueuses, avec un permis de parisienne en poche. Tomber amoureuse des lacs aux eaux bleues et limpides, comme d’un bel animateur, marcher sur les chemins où nous avions semé des indices pour la chasse au trésor. Repartir avec des tee-shirts roses car cette année-là notre lingère était un homme pressé, un peu trop pressé à faire tourner les machines de tout ce beau monde… et en parler encore plus de 20 ans après…
Se laisser emmener à Puigcerda, Font Romeu, Bourg-Madame, le Pas de la Case ou encore Mont Louis et Fontpédrouse, ou encore loin là-bas à Villefranche de Conflent, belle cité au coeur de laquelle je me rappelle nos déambulations ou encore Prades, Ax les Thermes ou Foix, les villes…
Comme un air de vacances, me voilà repartie dans un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître…
Alors demain, où vais-je vous emmener ?!
Commentaires
Le rose, une couleur qui va bien au teint 😉
Sans distinction de genre, je suis tout à fait d’accord, une couleur flatteuse !